samedi 1 juillet 2017

saint seiya foutage de gueule

          Je vais vous parler d’un film particulier adapté d’un manga, Saint Seiya la légende du sanctuaire. Un film retraçant les aventures d’un groupe de chevaliers en armure de bronze défendant la déesse Athéna. Mais attention leur divinité guerrière est spéciale vu qu’elle ne combat pas du tout, pire elle fuit beaucoup, ou est transportée depuis l’arrière. Donc comme combattante elle ne vaut pas grand-chose mais comme quota féminin elle est utile. Parlons du film en lui-même il est bien du point de vue des effets spéciaux et de l’animation. Cependant il manque un petit élément utile, presque trois fois rien, le scénario. En effet plus bâclé que l’histoire du film c’est difficile de trouver, entre les personnages importants du manga qui apparaissent seulement une minute ou deux dans le film, et les personnages secondaires qui ont moins de trois lignes de dialogue, c’est un peu délirant.
          Mais ce n’est pas tout il y aussi le problème de la solidarité entre chevaliers, Seiya est censé être épaulé fraternellement par ses frères d’armes, pourtant les chevaliers d’or et pire ses pairs de bronze le laissent se débrouiller seuls contre le dernier ennemi. D’ailleurs parlons en de l’ultime adversaire il a dû boire un produit radioactif vu la manière dont il se transforme à la fin.

          Attention il y a quand même  des points très positifs dans le film, par exemple les chevaliers peuvent transporter à l’intérieur d’un médaillon leur armure. Dans le cas où ils doivent mener une approche furtive c’est très pratique. Et ce n’est pas tout ils ont aussi accès à une super propulsion qui ridiculisent les fusées les plus rapides. Les chevaliers de bronze ont le droit au fait d’être balancés à très grande vitesse par certains ennemis afin d’écourter au maximum le temps des affrontements.

          Leurs adversaires en or sont souvent très sympas, ils n’essaient pas de retenir leurs antagonistes dans les temples qu’ils gardent. Ils se bornent à les envoyer très loin comme une catapulte expédie sur une longue distance des rochers. C’est tout à fait naturel s’il y avait des combats épiques comme dans le manga, il aurait fallu ajouter au moins deux suites au film. Heureusement les chevaliers d’or se sont professionnalisés dans le jet d’adversaires, c’est une sacrée solution vraiment géniale, tellement fortiche qu’elle donne envie de pleurer des litres entiers des larmes, qu’elle inonde d’une joie immense les amateurs de combats mal fichus. Je ne peux m’empêcher d’applaudir devant l’ardeur des concepteurs du film à honorer le dieu pognon, à ce niveau c’est vraiment artistique. 

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